La raison du plus fort est toujours la meilleure, nous dit La Fontaine, mais tout est relatif. L'agneau peut apprendre de ses erreurs et ainsi éviter de se faire manger par le loup. Devenu de plus en plus en plus malin l'agneau grandit...mais deviendra-t-il un mouton ou un loup ?
La réponse la plus évidente n'est pas la plus flatteuse de nos images populaires...alors ?
"je me sers d'animaux pour instruire les hommes"
RépondreSupprimerJ. De La Fontaine
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche
RépondreSupprimerTout en léchant le sang répandu sur sa bouche
Et sans daigner savoir comment il a péri
Refermant ses grands yeux meurt sans jeter un cri.
A. De Vigny est un des rares écrivains à ne pas avoir tenu compte de cette imagerie populaire et à avoir redonné au loup sa vraie place: celle d'un animal d'une grande sociabilité et d'un grand courage.
Guy
Oublions le XVIIe siècle, La Fontaine, Louis XIV ... et les individus, sourds aux argumentations, qui usent de leur force pour s'imposer et l'emporter !
RépondreSupprimerJe préfère une histoire plus optimiste comme celle d'Edmond Bigtarin, le loup affamé, de Christine Naumann-Villemin. Au début de l'album, l'animal solitaire a très envie de manger du lapin nourri au grain, au poil fin et au petit goût de haricot ! Mais après de nombreuses péripéties, il devient un loup végétarien entouré de nombreux amis ! (Quand le loup a faim - Ecole des Loisirs)
Ch
Vous me gâtez avec vos histoires !! C'est chouette, merci !
RépondreSupprimerBlog de l'auteur de "Quand le loup a faim" : ici
Blog de l'illustratrice : là
Il y a un petit quelque chose qui m'est apparu dans ce dessin. Est ce volontaire ou pas? Qui va trouver?
RépondreSupprimerG.
Rien à trouver, j'ai commis une erreur, le loup se trouve bien en aval de l'agneau, je l'avais situé, je ne sais pourquoi, en amont et là çà changeait tout, je voulais peut être inverser les rôles. Amusant l'inconscient.
RépondreSupprimerG.
Ca me tracassait depuis quelques temps, mais je n'avais pas pris le temps de vérifier. Je pense que Guy avait bien vu le "petit quelque chose".
RépondreSupprimerDans la fable de La Fontaine, le loup est en amont. Il demande à l'agneau "qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?". L'agneau répond qu'il ne peut troubler l'eau puisqu'il se désaltère plus bas.
Et pour reprendre les propos de Guy, pourquoi ne pas inverser les rôles et mettre en scène une nouvelle version du loup et l'agneau ?
Ch
Ah mais, je me disais aussi!. C'est ce qui expliquait la "vilenie" du loup d'ailleurs.
RépondreSupprimerg.
Oui, c'est volontairement le loup qui vient vers l'agneau...j'avoue que le sens de la fable de Fontaine est bien loin -je n'avais pas révisé au moment du dessin-, je m'étais attaché à faire apparaître le cliché du "vilain méchant loup"...
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